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Edouard Philippe, s’arrête casser la croûte dans un ESAT

Édouard Philippe, en déplacement à Nantes et Rennes, vendredi 8 février 2019, a fait étape à Bain-de-Bretagne, à la plus grande surprise des habitants de la commune.

Il ne l’a su que trois minutes avant son arrivée. Le Premier ministre, Édouard Philippe, en déplacement à Nantes et Rennes, vendredi 8 février 2019, a fait étape à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine).

« Le député Gaël Le Bohec m’a prévenu de son arrivée à 12 h 17 et, trois minutes plus tard, sa voiture entrait dans la cour de l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail)  » , raconte le directeur de l’établissement, Pascal Chesnais, qui n’en revient toujours pas.

Le matin, le député avait réservé trois tables, sans rien souffler au directeur. «  Il paraît que cela s’est décidé en dernière minute », poursuit Pascal Chesnais. Durant plus d’une heure, entouré de la préfète Michèle Kirry, de la ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des transports, Elisabeth Borne, de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, et de quelques élus du territoire, le directeur a partagé le déjeuner en abordant le thème de la santé.

Le député doit en effet rapporter des informations pour un projet de loi concernant la santé et le handicap.

La santé au cœur des conversations

Le directeur a, entre autres, expliqué la situation de sa structure. «  Depuis septembre, nous n’avons plus de médecin psychiatre en consultation à Bain-de-Bretagne. Chaque semaine, certains de nos salariés doivent se rendre en taxi jusqu’à Saint-Jacques-de-la-Lande, parfois un le matin et un autre l’après-midi. Cela entraîne des coûts supplémentaires, beaucoup de temps et d’énergie, et aussi avec un mauvais impact environnemental. Cet éloignement de nos milieux ruraux n’est pas bon. »

Même problème avec les deux infirmières qui ne se déplacent plus sur place.   Pour aborder ces sujets, Pascal Chesnais avait près de lui le Dr Ronan Denoual de Bain-de-Bretagne, et deux infirmières.

Article Ouest-France du 08-02-2019